Encore très peu connu, le métier de Chief IoT Officer va se répandre dans les prochains mois. Ce métier très complexe, nécessitant la confrontation de nombreuses capacités, sera prochainement prisé dans de nombreux secteurs.
Les compétences requises pour être Chief IoT Officer
Le Chief IoT Officer est responsable de la partie « Internet Of Things » de l’entreprise – autrement dit, des objets connectés. Concrètement, la personne occupant ce poste doit connaître les enjeux du business, tout en maîtrisant parfaitement les technologies de l’IoT. Au quotidien, l’individu travaille autant en interne – avec les salariés de l’entreprise – qu’en externe, auprès des clients. En matière de télécommunication, de sécurité des données, de design, d’analyse, de relation client ou encore de stratégie, le Chief IoT Officer doit pouvoir justifier de compétences solides.
Un rôle prépondérant au sein de l’entreprise
Si beaucoup d’entreprises ont déjà recours aux objets connectés, elles n’ont généralement pas encore recruté leur propre Chief IoT Officer. Dans l’idéal, ce dernier sera en relation régulière avec le patron pour recevoir ses ordres et, dans les plus grands groupes, il intègrera le comité exécutif. Ainsi, les perspectives pour le Chief IoT Officer sont conséquentes : il peut devenir, s’il parvient à faire ses preuves, quelqu’un d’important dans l’organisation.
Les missions du Chief IoT Officer varient selon l’entreprise
Le business model de l’entreprise dans laquelle le Chief IoT Officer est employé est un bon indicateur de sa place dans la hiérarchie. Dans certains cas, ce nouvel employé peut être sous les ordres du directeur digital. Cependant, s’il s’agit d’une société assurant elle-même la fabrication des objets connectés, il peut faire partie de l’équipe produit. Plus étonnant, il est déjà question de sous-traiter une partie du travail du Chief IoT Officer, à l’image de la cybersécurité. Cependant, les données obtenues grâce aux objets connectés ont une grande valeur pour l’entreprise : confier leur gestion à un acteur externe serait une erreur et ne profiterait pas à la société. On considère donc qu’à l’horizon 2017, les services Ressources Humaines de nombreuses entreprises vont envisager l’engagement d’un directeur de l’IoT.
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