Initialement utilisé pour empêcher toute publicité de survenir sur l’écran de l’internaute, le programme AdBlock Plus va subir quelques changements… Et inclure des publicités considérées comme « acceptables » ! Une modification profonde qui pose naturellement de nombreuses questions.
Quelles publicités AdBlock Plus va-t-il autoriser ?
En septembre 2016, AdBlock Plus s’est ouvert aux annonceurs, permettant concrètement à certaines publicités d’apparaître, même si l’internaute a installé le programme bloquant les annonces. Parmi les règles imposées par AdBlock Plus, on trouve beaucoup de directives sur le format de la publicité, qui doit rester discrète et peu intrusive. Pour les annonceurs, l’enjeu est de taille : il est question de conquérir une nouvelle cible, qui n’est pas habituée à voir beaucoup de publicité. Leur contenu ne sera pas noyé au milieu de nombreuses autres annonces, puisqu’AdBlock Plus s’attache à garder des publicités limitées en taille et en nombre.
Vers une publicité plus qualitative
Avec la nouvelle version d’AdBlock Plus autorisant la publicité, les utilisateurs auront la possibilité d’émettre un avis sur les annonces. À l’heure actuelle, on ne sait pas encore si cette fonctionnalité servira à cibler la publicité en fonction du profil – en revanche, il est établi que ces avis pourront, s’ils sont trop souvent négatifs, pénaliser la publicité.
Concrètement, une publicité est considérée comme « acceptable » quand elle est bien placée sur la page : elle ne doit pas être au milieu du contenu – mais sur un espace dédié sur le côté, avant ou après les textes et images non publicitaires. L’enjeu principal est simple : l’internaute ne doit pas pouvoir confondre les zones de publicité avec le contenu du site sur lequel il navigue.
Les publicités acceptables, une nouveauté relative
Si la notion de « publicité acceptable » semble récente, elle a déjà été utilisée par AdBlock Plus. Dès son lancement, l’outil a volontairement laissé passer certains contenus publicitaires, parce que leur forme convenait – et surtout parce que les régies réglaient des « frais de dossiers » pour garder ces espaces. Cependant, le concept va se démocratiser avec la mise en place d’une plateforme SSP (Supply Side Platform), permettant aux éditeurs de commercialiser des espaces publicitaires en temps réel, sous forme d’enchères.
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