Organiser des campagnes d’e-mailing est un travail complexe : on prend le temps de récolter des adresses de prospects qualifiés ou clients, on soigne le discours, on imagine des contenus qualitatifs, on propose des offres alléchantes, on recherche un maximum d’engagements… Mais malgré tous ces efforts, on observe toujours une quantité plus ou moins importante de désabonnements. Comment réagir face à cela ? Faut-il s’en inquiéter ?
Impossible de passer à côté des désabonnements !
Bien sûr, quand on gère ses campagnes e-mailing, on envisage toutes les manœuvres pour réduire le taux de désabonnement. Mais il faut savoir que très souvent, les utilisateurs cliquent sur le lien afin de ne plus recevoir d’e-mails pour des raisons sur lesquelles vous ne pouvez pas intervenir : nous sommes tous quotidiennement submergés par les messages dans la boîte mail, alors nous faisons logiquement le tri, et nous nous passons même de newsletters qui pourraient nous intéresser… une simple question de priorités !
Mieux encore, les désabonnements peuvent vous profiter d’une certaine manière. En effet, ils vous permettent d’économiser : vous payez en fonction du nombre de mails envoyés. Quand vos utilisateurs se désabonnent, ils réduisent le nombre de messages à envoyer. De cette façon, vous évitez de payer pour des campagnes de publicité qui, de toute manière, ne seront pas lues.
D’une façon générale, les personnes qui se désabonnent ne sont pas réellement des prospects qualifiés. Elles sont moyennement intéressées par vos produits ou services : elles sont dans votre liste parce qu’elles ont visité une fois votre site, ou occasionnellement commandé sur votre boutique. Il ne s’agit pas d’utilisateurs assidus qui peuvent vraiment vous rapporter. Autant économiser l’envoi de mail pour ces cibles peu intéressantes.
Les 3 raisons de s’inquiéter suite aux désabonnements
Nous tenons à dédramatiser le phénomène de désabonnements, qui est souvent mal interprété en marketing. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il s’agit tout de même d’une action signifiante, qui peut devenir inquiétante quand elle prend de l’ampleur. Mais à quel moment considère-t-on que cette diminution de l’engagement devient problématique ?
Vous devez vous poser des questions si votre liste d’abonnés n’augmente plus. Le désabonnement est un phénomène logique, tout comme l’abonnement. La dynamique ne doit pas uniquement être dégressive, vous devez toujours observer une progression.
Les désabonnements deviennent également préoccupants quand ils prennent soudainement de l’ampleur. Concrètement, vous devez avoir l’habitude de voir un certain nombre de personnes se supprimer de votre liste, et c’est tout à fait normal. Mais si vous identifiez une baisse significative que vous ne pouvez pas comprendre, il faut absolument vous poser les bonnes questions, afin de connaître erreurs liées au phénomène, et de corriger votre démarche.
En parallèle, quand les utilisateurs se désabonnent d’une newsletter, ils ne rédigent généralement pas d’explication : ils font au plus vite, parce que les internautes prennent rarement le temps d’argumenter. Mais si, à un moment, vous vous rendez compte que de plus en plus de personnes expriment des motifs sérieux, cette donnée mérite votre attention. Ils peuvent dire que les e-mails sont trop fréquents, que le contenu est inapproprié, que les offres ne les intéressent pas. N’hésitez pas à configurer une interface qui demande à chaque personne de choisir entre plusieurs raisons au moment de se désabonner, afin d’identifier plus rapidement les éventuels problèmes.
Finalement, retenez que les désabonnements demeurent des phénomènes totalement normaux, qui ne doivent pas vous inquiéter quand ils restent dans la limite des chiffres habituels. Toutefois, dans certaines circonstances particulières, quand l’engagement semble vraiment baisser ou lorsque certains critères alarmants apparaissent, il devient nécessaire d’analyser minutieusement ses campagnes e-mailing, en vue de les optimiser et d’encourager les abonnés à le rester.
Et si nous repassions ensemble les indicateurs d’une campagne e-mailing réussie ?
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