De plus en plus répandu, le métier de Community Manager prend une nouvelle tournure en ce moment même. En effet, tandis que ce travail a longtemps été confié à des personnes dont ce n’était pas la spécialité (simples responsables « communication interne ou externe » des entreprises, stagiaires, alternants), on cherche de plus en plus de sujets véritablement qualifiés pour bien gérer les réseaux sociaux. En ce sens, quelles sont les qualités incontournables pour se définir comme un bon Community Manager ?
1. L’agilité
Contrairement à certains métiers que l’on apprend à ses débuts et qui ne subissent presque aucun bouleversement, celui de Community Manager est sans cesse remis en question. Dans l’univers des réseaux sociaux, les pratiques évoluent, les utilisateurs adoptent continuellement de nouvelles habitudes et les plateformes changent elles aussi jour après jour. Ce professionnel, en veille permanente, doit être au courant de toutes les évolutions, et savoir s’y plier en temps et en heure.
2. La capacité à se remettre en question
Dans une optique assez proche de celle de l’agilité, le Community Manager, par définition, se remet en question quotidiennement. Il ne peut pas se contenter de déployer des campagnes de communication ou de promouvoir des publications toujours de la même façon. Régulièrement, des audits du travail réalisé sont nécessaires, afin d’identifier les points forts, mais aussi de mettre le doigt sur ce qui n’a pas fonctionné. Une remise en question permanente indispensable pour s’ajuster aux exigences du client, à la réalité du marché et aux réactions de la communauté.
3. Une organisation quasi militaire
Le Community Manager, quelles que soient les plateformes sur lesquelles il travaille (Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram, Linkedin, Pinterest), est amené à effectuer des interventions très régulières, sur des plages horaires très larges. Même si certaines plateformes permettent d’anticiper au travers de la programmation de posts, d’autres actions comme les « Stories » ou les « Live », qui donnent souvent de meilleurs résultats, nécessitent une assiduité sans faille.
4. De véritables qualités de technicien
Pour pouvoir analyser le résultat de ses propres initiatives et saisir les meilleures opportunités d’attirer l’attention de sa communauté, le Community Manager se base sur une multitude de critères d’analyse comme le taux d’engagement, les impressions, le nombre de clics ou encore la différence entre portée organique et portée payée. Quand il organise des campagnes publicitaires, il doit également composer avec un budget, le gérer correctement et obtenir les meilleurs coûts au clic possible. Forcément, tout cela nécessite de se familiariser avec des outils, un jargon spécifique et des méthodes particulières. Une preuve supplémentaire démontrant qu’on ne peut définitivement pas s’improviser Community Manager !
5. La créativité
Les contenus abondent sur les réseaux sociaux : noyés sous un flux incessant d’images et de vidéos, les utilisateurs ne consacrent que quelques fractions de seconde à chaque post publié. Alors pour attirer leur attention, il faut bien souvent sortir des sentiers battus et innover. En ce sens, tout bon Community Manager est avant tout un créatif dans l’âme. Il sait manier des outils comme Photoshop ou même créer des petites vidéos simples pour varier la nature de ses contenus, et proposer une véritable valeur ajoutée à sa communauté.
6. La rigueur
Au risque de paraître amateur et d’être automatiquement discrédité aux yeux des autres utilisateurs, le Community Manager ne peut se contenter d’approximations dans son discours. Tous les textes publiés méritent une relecture minutieuse pour éviter les coquilles et fautes d’orthographe. Et quand il se lance dans des créations visuelles ou audiovisuelles, il faut encore qu’il soit en mesure d’obtenir un résultat qualitatif, pour ne pas basculer du côté des mauvais Community Managers qui se satisfont de faire « survivre » les communautés au lieu de les engager !
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